Alors que la
situation des approvisionnements est toujours médiocre, que le mazout reste cher, les bourses
internationales sont sur le point de générer la plus forte perte mensuelle
depuis 2016.
À partir de la semaine prochaine, les sanctions américaines seront opposées à
l'Iran et les négociants en pétrole seront directement touchés par les
restrictions. Auparavant, les transactions financières avaient été sanctionnées,
ce qui avait toutefois un effet indirect sur les chiffres d'exportation de
l'Iran, beaucoup plus que prévu. Cependant, ces derniers mois, il est également
apparu que l'OPEP et la Russie pouvaient évidemment compenser les pertes
escomptées et qu'il était peu probable que l'on craigne une grave pénurie
d'approvisionnement. Ainsi, après la forte augmentation de l'été, les prix sont
maintenant clairement en baisse et le premier avis d'expert est que le prix du
pétrole se stabilisera à un niveau bas. Toutefois, il ne faut pas sous-estimer
l’effet psychologique que le 4 novembre pourrait avoir sur les participants au
marché. Les prix du pétrole brut négociés en bourse réagissent souvent de
manière très sensible à la moindre impulsion et à l'incertitude, de sorte qu'il
pourrait bien y avoir une nouvelle hausse des prix avec la date butoir du début
des sanctions.