Les chiffres ne
diminueront pas. Les instituts de recherche concernés continuent de faire état
presque quotidiennement de nouveaux records d'infection, malgré des mesures de
confinement de plus en plus strictes, y compris dans les pays considérés comme
presque exempts par le Covid 19. La demande de pétrole et de carburant est à
nouveau en baisse et les prix du pétrole sont sous pression.
Les chiffres des
infections restent inquiétants
Le nombre de cas
de Covid 19 signalés dans le monde dépasse désormais 95 millions, selon
l'université Johns Hopkins. Aux États-Unis, plus de 24 millions de cas sont
désormais connus. En Allemagne, cependant, les chiffres rapportés par
l'Institut Robert Koch sont en légère baisse aujourd'hui, avec 11 369 nouvelles
infections à Corona en un jour.
Néanmoins, un
nouveau durcissement du verrouillage devrait être décidé lors de la conférence
des premiers ministres qui se tient aujourd'hui. Et ailleurs dans le monde, les
gouvernements ordonnent à nouveau un verrouillage plus strict et des
restrictions de mobilité. Les nombreuses nouvelles infections en Chine sont
particulièrement préoccupantes pour les marchés du pétrole. Après tout, le pays
est l'un des plus grands consommateurs de pétrole au monde.
La crainte d'un
nouvel effondrement de la demande de pétrole
Sur les bourses
du pétrole, cette évolution mondiale fait également craindre un nouvel
effondrement massif de la demande. Au printemps, lorsque le monde est arrivé à
un arrêt presque complet en quelques semaines, la demande de pétrole s'est
effondrée si massivement que les prix du pétrole brut négociés en bourse ont
glissé vers le négatif pendant un certain temps. Il a fallu près de dix mois
pour revenir à des niveaux proches de ceux d'avant la pandémie.
Toutefois, une
répétition d'un tel effondrement extrême est peu probable, même si la demande
de pétrole est maintenant en baisse grâce à de nouveaux verrouillages. Cette
fois, après tout, elle arrive avec un préavis et pas aussi soudainement qu'au
printemps. De plus, les pays producteurs de pétrole du monde sont maintenant
prêts et produisent beaucoup moins de pétrole qu'ils ne le pourraient depuis
des mois. Cela permet d'éviter une combinaison désagréable d'une demande
insuffisante et d'une offre trop importante. Néanmoins, Corona reste le thème
phare des échanges pétroliers.