L'incertitude reste palpable sur les bourses du pétrole, alors que les investisseurs du monde entier se demandent si une nouvelle crise financière n'est pas sur le point d'éclater. Après le crash de certaines banques américaines et le rachat de l'établissement bancaire suisse Crédit Suisse par son concurrent UBS, les marchés financiers avaient dégringolé, entraînant dans leur chute les bourses de matières premières.
Les prix du pétrole restent sous pression - la chute des cours semble pour l'instant stoppée
Depuis, les prix du pétrole brut négociés en bourse ont marqué chaque jour de nouveaux plus bas à long terme et hier encore, ils se négociaient entre-temps à leur niveau le plus bas depuis 15 mois. Le pétrole de référence européen, le Brent, négocié à la bourse de Londres, a ainsi chuté jusqu'à 70 dollars le baril. Il y a deux semaines, le prix était encore supérieur à 83 dollars.
Toutefois, le pire de la chute des cours semble désormais derrière nous, car dès hier après-midi, les cotations sur les bourses internationales du pétrole étaient de nouveau légèrement orientées à la hausse. Apparemment, les nombreuses mesures prises par les banques centrales, les gouvernements et les autorités de surveillance pour éviter une crise bancaire de grande ampleur ont permis de calmer le jeu.
Les grèves en France et en Angleterre apportent un soutien
Un soutien supplémentaire est venu des grèves en France, où l'on continue de protester violemment contre la réforme des retraites imposée contre vents et marées par le gouvernement Macron. Les salariés de nombreuses raffineries ont également cessé le travail.
Prix intérieurs
Certes, cela fait baisser la demande de pétrole brut, mais en même temps, un déficit d'offre se fait déjà sentir pour des produits comme le diesel et le fioul domestique. De plus, la Grande-Bretagne est également sur le point de connaître une grève des employés des plates-formes de forage, ce qui pourrait provoquer une pénurie de pétrole brut.