Les réserves pétrolières américaines augmentent nettement - La Russie interdit les exportations d'essence - Le mazout est modérément meilleur marché

Nouvelles du marché 2024-02-28, 08:25
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Les prix sur les marchés pétroliers internationaux sont légèrement revenus mercredi matin des niveaux qu'ils avaient atteints jusqu'à présent au cours de la semaine. Après avoir gagné 2,5% lors des deux premières séances de la semaine, le baril de Brent, référence mondiale, évolue actuellement autour de la barre des 83 dollars. Le pétrole brut américain West Texas Intermediate se situe à nouveau sous la barre des 79 dollars.

Les réserves de pétrole américaines augmentent de manière surprenante
La baisse des cours s'explique par l'augmentation de plus de 8 millions de barils des réserves nationales de pétrole brut annoncée hier par l'American Petroleum Institute (API). Au préalable, on s'attendait à une augmentation de seulement 1,5 million de barils.

Si l'Agence américaine de l'énergie confirme les importantes augmentations annoncées par l'API dans son rapport officiel sur le marché du pétrole, qui doit être publié aujourd'hui à 16h30, les réserves nationales de pétrole brut des États-Unis auraient atteint la semaine dernière leur plus haut niveau depuis fin juillet 2023.

Sources : L'OPEP envisage de prolonger les réductions de production jusqu'à la fin de l'année
Hier encore, les prix du Brent et du WTI avaient augmenté de plus d'un dollar par baril après que les agences de presse aient rapporté que l'OPEP et ses alliés menés par la Russie (OPEP+) allaient envisager de prolonger les réductions volontaires de la production de pétrole jusqu'au deuxième trimestre.

Une prolongation des réductions de production jusqu'au deuxième trimestre est "probable", a déclaré l'une des sources de l'OPEP+. Deux informateurs, qui n'ont pas souhaité être nommés, ont même évoqué la possibilité d'une prolongation jusqu'à fin 2024.
En novembre dernier, l'OPEP+ s'était mise d'accord sur des réductions volontaires de 2,2 millions de barils par jour au total pour le premier trimestre de cette année. L'Arabie saoudite, qui a prolongé sa propre réduction volontaire, assume la plus grande part de ces réductions. Les analystes des marchés des matières premières estiment qu'une telle mesure de l'alliance OPEP+ réduirait certainement l'offre de pétrole.

La Russie réintroduit l'interdiction d'exporter de l'essence
Entre-temps, les autorités russes ont annoncé hier l'interdiction des exportations d'essence pour une durée de six mois à partir du 1er mars, afin de compenser la demande croissante des consommateurs et des agriculteurs et de permettre l'entretien prévu des raffineries.

L'année dernière déjà, le Kremlin avait décrété l'interdiction d'exporter des produits pétroliers à partir du 21 septembre, mais l'embargo sur l'essence qu'il contenait avait été levé dès le 17 novembre. Le diesel d'été pouvait à nouveau être vendu à l'étranger depuis le 22 novembre, mais l'embargo sur le diesel d'hiver est toujours en vigueur.

L'espoir d'un cessez-le-feu à Gaza pendant le Ramadan
Un peu d'espoir de voir les prix du pétrole continuer à baisser s'est fait jour hier lorsque le président américain Biden a déclaré qu'Israël se montrait prêt à suspendre les activités militaires dans la bande de Gaza pendant le mois de jeûne musulman du ramadan.

Tant Israël et le Hamas que les médiateurs qataris se sont toutefois montrés réservés quant aux progrès réalisés sur la voie d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Si un cessez-le-feu était effectivement conclu, une prime de risque serait probablement retirée des cours du pétrole brut.

 

 

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